La commune s'engage dans la COP 21 locale


Un engagement fort de la commune


Afin d'atteindre les objectifs énergétiques et climatiques fixés par la Métropole Rouen Normandie, la ville s'engage dans la COP 21 locale. Le 20 septembre 2018, le conseil municipal a inscrit 22 engagements à l’Accord de Rouen pour le Climat.

La Métropole Rouen Normandie, initiatrice de la COP 21 locale, souhaite fédérer le plus grand nombre de communes afin d'agir pour le climat. Pour soutenir cette démarche, la ville s'est engagée dans ce projet le 20 septembre 2018 lors du conseil municipal en y inscrivant plusieurs engagements. Saint-Pierre-lès-Elbeuf est l'une des communes du territoire métropolitain les plus avancées sur le sujet grâce aux nombreuses actions déjà menées (gestion différenciée des espaces verts, études énergétiques, travaux d'isolation sur les bâtiments communaux).
Afin d'améliorer sa politique énergétique et poursuivre ces actions fortes, les élus envisagent d'entrer dans la démarche de labellisation Cit'ergie. Un engagement qui implique une réflexion et un travail importants sur de nombreux sujets tels que l'écoconstruction, l'éclairage public, les énergies renouvelables, la qualité de l'air, l'alimentation ou la biodiversité...

La ville a déjà engagé de nombreuses initiatives en ce sens. Cette année, plusieurs audits énergétiques ont été réalisés notamment pour les écoles et les salles de sport A. Calmat et D. Montier. L'objectif à terme est de procéder à des rénovations afin de réaliser des économies d'énergie à hauteur de 40%. Du côté de la restauration scolaire, la ville maintient ses objectifs avec un minimum de 30 % de produits bio et/ou locaux servis chaque année dans les cantines. Et depuis la rentrée, une table de tri a été mise en place dans un restaurant scolaire pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Autre projet qui se peaufine, la fin de l'utilisation de produits phytosanitaires au cimetière municipal à l'horizon 2020 et l'achèvement de la gestion différenciée des espaces verts. Toutes ces actions s'intègrent dans une démarche globale qui pourront
répondre aux critères de la labellisation Cit'ergie.

A travers la COP 21 locale, l'objectif de la Métropole Rouen Normandie est de diviser par 2 les consommations énergétiques actuelles du territoire, de multiplier par 2,5 la production d’énergies renouvelables et de participer à une stratégie de développement de ces énergies renouvelables au niveau régional. Ces actions combinées permettront à l’horizon 2050 de diviser par plus de 4 les émissions de gaz à effet de serre du territoire par rapport à celles de 2010.
Afin de répondre à cet objectif et participer à l'effort commun, la ville a pris 22 engagements sur des économies d'énergie concrètes. Parmi les pistes de réflexion, les élus envisagent de réduire l'éclairage public avec l'extinction de l’église Saint-Louis et de l’Espace culturel Philippe Torreton la nuit, de minuit à 5 heures du matin. De même, des études de faisabilité pour l'installation de panneaux solaires sur certains bâtiments municipaux seront réalisées. Ces projets, et bien d'autres encore, marquent l'engagement des élus saint-pierrais qui ont fait du développement durable une priorité.


La lutte contre le gaspillage alimentaire

Depuis le 3 septembre 2018, la Municipalité lutte contre le gaspillage alimentaire. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre des engagements pour la Cop 21 portée par la Métropole Rouen Normandie.

La lutte contre le gaspillage a d’abord été orientée en direction du public scolaire qui a été sensibilisé à la démarche. Un accompagnement a été réalisé auprès des enfants des écoles Albert Camus et Jacques Monod, avec notamment la présence d’animateurs référents sur chaque site.
La responsabilisation des enfants démarre dès le passage au self, où les enfants choisissent la quantité de nourriture en fonction de leur appétit. Ils ont ainsi le choix entre une petite portion, une portion normale ou une portion plus élevée. L’agent référent est présent pour les accompagner et veiller à ce qu'ils ne manquent de rien. Un élève ayant pris une petite portion pourra bien évidemment se resservir s'il en ressent le besoin. L'objectif est de laisser l'enfant écouter son corps et ses besoins. Dans un deuxième temps vient l’étape du tri. Plusieurs points de tri sont mis en place, comme pour le pain, pour les restes alimentaires ou encore pour les déchets. Une pesée des restes permet de constater les évolutions. Pour le moment, le service restauration a constaté une diminution notable du gaspillage liée à la possibilité des enfants de choisir leur quantité de nourriture.
Après les écoles élémentaires Jacques Monod et Albert Camus, c’est à l’école Jules Verne et à la résidence autonomie Marguerite Thibert que le projet s’est étendu.