Le Lieroult, était le berceau de la famille Martel de Gravetel qui possédait un château à Saint-Pierre-lès-Elbeuf. « D’azur à trois marteaux d’argent », tel était décrit le blason de cette famille propriétaire au Lieroult à la fin du XVIIe siècle.
Bâtie en 1854, vraissemblement à l’emplacement d’un temple païen, l’Eglise du Lieroult surplombe la ville.
Son entrée est inversée par rapport à l’édifice originel. Dans le cœur, le maître-autel provient de l’Abbaye de Bonport.
Dès 1851, une confrérie, dont tous les membres sont tisserands, est dirigée par un « Roi » mandaté pour un an. D’ailleurs, il est fait mention de la présence dans l’Eglise d’une statue de Saint-Roch en bois de poirier, représentant le patron des tisserands.
En 1882, cette confrérie se transforme en « société de secours mutuels » ouverte au public. Plus tard, la confrérie de charité de Saint-Pierre s’installera dans la paroisse.