Comme Robert Delplanche l’indiquait dans le livre « Jadis le Dué, aujourd’hui l’Oison » : Le Dué, comme l’appelaient les Saint-Pierrais, était une petite rivière pleine de charme qui serpentait à travers le village en décrivant moult détours pour le bien être des riverains. On y trouvait une faune et une flore importante. Certains Saint-Pierrais parlent même de pêche aux anguilles dont certaines espèces subsistent encore aujourd’hui comme l’a confirmée le rapport de la Société d’Etude des Sciences Naturelles d’Elbeuf réalisée en 2017. A la fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, l’Oison était un axe important pour l’économie car elle alimentait en eau les moulins et les industries de la ville.
En 1973, le cours d’eau a été modifié sur décision du conseil municipal le 26 février 1971, car l’entretien de la rivière et son curage irréguliers provoquaient des inondations. L’Oison est ainsi devenu le canal rectiligne que nous connaissons aujourd’hui. Reméandré dans les années 2000, le cours d’eau est aussi une identité pour la ville au point que certains habitants considèrent qu’on est Pierrotin(e) et non plus Saint-Pierrais(e) si on est tombé une fois dans l’Oison.